Claire

« En Aveyron, je prends bien plus le temps de discuter avec les gens. »

  • Venue de Marseille

  • Vétérinaire/P. Blancard à Saint-Affrique

L’interview !

C’est simple : pour mes études vétérinaires. Dans un second temps, je suis tout de même revenue dans le secteur pour exercer en canine et quoique la pratique m’ait plu je ne me suis jamais projetée vivant en agglomération. Le Sud-Est a son charme mais j’aime la verdure !
M’installer en Aveyron a été une décision facile à prendre étant donné mes exigences : exercer en mixte rurale/canine, avec des petits ruminants et de préférence en Midi-Pyrénées. Condition sine qua none, cependant : pas de travail sans bonne équipe de travail, ce qui est une clef de la réussite dans ce métier que j’exerce.
Aucune hésitation à m’installer en Aveyron si par là vous entendez que je me projette dans les années qui viennent.
En Aveyron, je prends bien plus le temps de discuter avec les gens, je déguste à nouveau la joie de la création du lien social. Et je mange beaucoup plus de roquefort. Evidemment.
L’eau me manque. Par là, je veux dire l’horizon du littoral, une image, des odeurs avec lesquelles je me suis construite et qui feront toujours partie de moi. C’est mon grand regret, si je devais en exprimer un. Plus accessoirement, le shopping est accessible mais moins que chez moi ;).
Le paysage que j’affectionne le plus parmi tous ceux que je découvre n’a malheureusement rien de spécifique : il s’agit des champs d’orge et de blé verts ondulant sous le vent.
Un week-end par chez moi démarre par l’obligation sacrée d’aller faire le marché ! Le plein de délicieuses provisions périssables, locales, goûteuses et dans la meilleure ambiance qui soit. Puis prendre son après-midi et visiter les cités templières alentours. Le dimanche matin est propice à la visite des caves de Roquefort -incontournable tous âges confondus- et après un rapide pique-nique passer l’après-midi à crapahuter dans les gorges du Tarn pour rentrer à la nuit. S’il fait moche, l’Aveyron est aussi équipé de cinémas et de nombreuses boutiques pour ces dames alors rien n’est perdu !
Pour le moment, je n’ai pas d’évènement préféré, car je n’ai pas encore vécu les quatre saisons ni découvert tout ce qu’il y avait à découvrir… j’attends la fête de la musique et l’ouverture de la saison à l’abbaye de Sylvanès avec impatience.
Si j’étais l’Aveyron, je dirais à Marseille que notre identité est aussi bien affirmée que la leur et que nous avons bien plus de points communs qu’elle ne le pense !