Marc

« Nous voulions offrir une qualité de vie différente à nos enfants. »

  • Venu de Normandie en juin 2018
  • Conducteur de cars/Ségala Cars à Naucelle

L’interview !

C’est un retour aux sources en fait parce-que moi je suis originaire de la région du côté de mon père et j’ai passé toutes mes vacances de jeunesse dans le nord de l’Aveyron et mon objectif était qu’un jour je revienne travailler ici.

Je suis né en région parisienne, je suis parti, j’ai vécu un certain temps en Normandie et puis on est revenu dans la région, ça va faire un an, en juin l’année dernière.

Je connaissais un petit peu la région et voilà on avait aussi le souhait d’offrir une qualité de vie différente aux enfants et moi je savais qu’ici on aurait ce qu’on recherchait.

Pas du tout ! On était déterminé. Il y aurait eu des choses qui nous auraient peut-être inquiété si en commençant nos démarches on avait rencontré plein de complications mais ça a pas été le cas donc ouais je serais tenté de dire que ça a été relativement assez simple quand même.

Les deux.

J’habite à Rieupeyroux. On préfère aller se promener et visiter des vieux villages fortifiés ou des choses comme ça que d’aller à Rodez faire les magasins par exemple.

Je conduis un car !

…parce qu’en fait c’est aussi une reconversion professionnelle. Avant je travaillais dans la logistique donc en fait on a tout changé.

Et puis on prend le temps de vivre correctement, on se promène le week-end, on profite de la vie, ce qu’on faisait pas avant.

De travail ? ben je viens au dépôt. En fonction du planning on a des transports à faire, on organise les transports, on réalise les transports et on revient ici.

La diversité à la fois du climat et à la fois des paysages. On est à la fois pas loin de la mer, on est en montagne. Moi je connais bien mais plus la partie Aubrac et Nord de l’Aveyron et c’est vrai que c’est diversifié comme paysage.

Un week-end en Aveyron, ça ressemble à un petit hôtel sympa, un petit dîner dans un buron sympa, promenade dans l’Aubrac. Cascade du Déroc, des choses comme ça !

La transhumance. En plus, cette année c’est à Nasbinals donc c’est bien quoi ! (NDLR : Nasbinals est en Lozère 😉 aux portes de l’Aveyron)

Je sais pas, sur la route y’a une multitude d’endroits… Là, y’a le Viaduc du Viaur qui est particulier, y’a le Viaduc de Millau qui est magnifique… donc ouais ce serait peut-être plus ça.

Que y’a tout ce qu’il faut en fait ! Souvent le 1er réflexe des gens est de dire, parce-que je pense qu’ils ne connaissent pas, « qu’est-ce que tu vas faire là-bas ? y’a rien ! ». Et en réalité, on s’est aperçu qu’il y a énormément d’opportunités à la fois professionnelles et … et donc c’est assez rassurant. Moi j’ai connu la région à l’époque où c’était compliqué de s’intégrer, où les gens étaient plutôt fermés au fait de voir arriver des parisiens comme on dit et aujourd’hui, ça a complètement changé. Nous, on est arrivé au mois de juin alors c’était la période idéale, il commençait à y avoir les fêtes de village, tout ça et le voisin à côté de qui on est, ils sont natifs de Rieupeyroux…On a rencontré plein de gens. Moi j’avais un peu peur de ça, je connaissais j’avais pas de souci, mais ma femme ne connaissait pas et je me suis dit c’est quelque chose qui peut-être pourrait mettre un petit peu un frein dans notre élan et en réalité non. Les gens ont été super ouverts à nous et on s’en aperçoit encore aujourd’hui.

Rieupeyroux c’est un pur hasard, on cherchait une maison à louer et on trouvait pas ce qu’on recherchait. On a passé une annonce comme quoi on recherchait une maison et par hasard il y a une dame qui nous a contactés qui avait visiblement ce qui pouvait nous correspondre à Rieupeyroux et c’est comme ça qu’on est arrivé à Rieupeyroux. Ca va faire un an au mois de juin. Et du coup, le déménagement et le changement, en fait ça a pris un an. Parce-qu’à partir du moment où on a pris la décision, il fallait que je passe mon titre professionnel de conducteur de cars parce que je bossais dans la logistique. Donc le temps de faire tout ça, de préparer, l’école tout ça… ça a mis un an.